Nous avons quitter la Thaïlande le 5 décembre, le jour de l anniversaire du roi, qui est l'occasion de multiples festivités ... ouf on l'a échappé belle...
D'un coté, les tours...
De l'autre, le parc et la piscine!
Une dernière vue de notre miroir préféré.
Il est 14h et nous voilà dans le train! Une heure après le départ, passage de la frontière Malaise, pour ajouter un tampon sur nos passeports.
En remontant dans le train, on a tenté une esbroufe. les billets sont faits main en Thaïlande, et les placeurs ont lu « sleep » au lieu de « seat », ce qui nous arrangeait bien, puisque les « sleepings » étaient normalement complètes! Nous voilà donc en train de hocher vigoureusement de la tête « oui oui, on a bien acheté un billet couchette! » Une fois installés, bic noir en main, Ben bidouille discrètement le ticket pour assurer le coup. Le contrôleur jette un œil à nos billets, valide la chose, et continue son chemin. C’est gagné! Mais, 10 secondes après, il se ravise, ré examine notre billet, et nous fait gentiment savoir qu’il faut qu’on s’installe dans le compartiment assis. Loupé!
Une autre surprise nous attend. Le train est un vieux machin, mais de part et d’autre du compartiment, 2 écrans plats Samsung nous bombardent éternellement la même pub sur la Malaisie, entrecoupée d’un film. Vers minuit, excédée, Eva ira éteindre enceintes, lecteur DVD et écrans plats. La nuit sera inconfortable et longue, car le train roule à 40 km / heure…
Réveil à 5H du mat’, nous voilà à Kuala Lumpur. Notre première image en sortant de la gare est celle d’un mec menotté, encadrés par 2 flics armés de fusils à pompes! Assommés de fatigue, sans guide ni plan, on trouve un taxi pour Bunkit Bintang, où on fini enfin par dégoter, vers 10 du matin, une boite à chaussures pour poser nos sacs et nos carcasses.
Notre chambre n’a pas de fenêtre et fait maxi 7m2, mais grand luxe, on a l’eau chaude une fois sur 2!
Trouver un hôtel a été super galère, parce qu’on est arrivés pendant les vacances, et qu’il y avait en même temps une fête qui célébrait, si on a bien compris, la fin du ramadan. On s’est tapé une dizaine d’hôtels entre 6 et 10h, tous complets! Le quartier, Bukit Bintang, était la seule info qu’on avait trouvé sur le net concernant des hôtels pas chers. Super bien situé, dans le quartier populaire, et à 2 pas de tout!
A KL, tout est grand, grouillant, on trouve de toutes les nationalités et toutes une variété de fritures… Ah, j’oubliais : il pleut bien sur! (Ca vous rappelle quelque chose non?) Mais c’est quand même bien différent de Bangkok.
On croise vraiment de tout : flics, friqués, fils et filles à papa, top modèles, émirs, noirs, arabes, asiatiques de toutes les couleurs de peau et de vêtements, semis fantômes, fantômes (femmes juste voilées en channel à femmes dont on ne voit même pas les yeux), balayeurs (environ 1 pour 10, qui viennent vous balayer entre les pieds quand vous avez eu la chance de trouver un banc après de longues marches), et touristes qui font tache au milieu de tout ca.
Les gens sont plus riches, et dans les centres commerciaux (4 à 7 étages) il y a une TONNE de magasins haut de gamme : Dior, Channel, Armani, Bulgari, Gucci, Vuiton, Prada, Hèrmes, Mont Blanc, Rollex, Dolce&Gabbana etc, etc etc… Par contre, pour trouver un petit déj, c’est mission impossible! Only noodles, rice and varrious fried avaible, sorry!
On a donc joué à faire les touristes au milieu de tout ce mic mac, restos et cinés au programme!
Quand il pleut, les trottoirs ont la sale manie d’être supers glissants en tongs…On a maintenant un sens de l’équilibre à toute épreuve!
La pluie a annulé la visite qu’on comptait faire à China Town… On s’est rabattu sur les Petronas Twin Towers, que Ben a photographié en long, en large et en travers!
Le lendemain de notre arrivée, on a voulu monter au sommet, mais plus de tickets dispo. Le lundi, c’est fermé, et pour le mardi (notre dernier jour à KL) il faut venir à 8h faire la queue pour l’ouverture à 8h30...
Le seul hic, c’est que dans une chambre sans fenêtre (et sans réveil) on dort super tard. Et… On a loupé le créneau pour admirer la vue d’en haut…
Tant pis, pour se venger, on a pris le métro aérien! Encore une belle journée de transport pour rejoindre le terminal d’Air Asia, la compagnie Low Coast qui nous emmène à Bali. C’est fou le monde qu’il y a dans ce qu’on dirait être un ancien hangar réaménagé en aéroport! Mais finalement, après 4h de vol dans un avion aux bruits suspects et qui crachait quantité de buée, due à la différence de température intérieure / extérieure (je vous ai dit qu’il pleuvait? Ah oui, pardon) ON EST ARRIVES A BALI!!!!!!!!!!!!!
Et que font Eva et Ben lorsqu’ils sortent de l’avion? Ils ouvrent grand les narines et respirent l’odeur typique et tellement agréable de l’Indonésie!
Un ptit coup de taxi, et nous voilà enfin chez nous, dans notre hôtel habituel, à 50 mètres de la plage, et à 2 minutes en scooter de tout, dans le chouette quartier de Jalan Benesari.
En Indo, les breakfasts pain de mie - confiture / pancakes sont inclus, avec mauvais café et thé à volonté.(Moi qui pensait qu’en Asie le thé était bon, je n’avais eu jusque là qu’un breuvage infusé depuis une durée indéterminée) Et, qui plus est, dispo jusqu’à midi! Le rêve quoi!
Enfin, on rencontre du monde! On a sympathisé avec Charly, un mec de Sumatra trop gentil, qui nous fait réviser notre Bahasa Indonesia. S’en est suivi un grand débat sur la Bahasa French et le genre des mots. Qui donc a décidé que le mot « table » est féminin et que « soleil » est masculin? Il avait du mal à comprendre et quand on y pense bien nous aussi…
Voila, notre séjour à Bali se déroule pour le moment sans encombre, au gré des rencontres sympas et des geckos qui chantent. Ca fait du bien, dommage que notre visa ne soit que de 30 jours…
Et au fait : il ne pleut que la nuit, (et parfois un peu dans la journée).