mardi 27 janvier 2009

Australian Life

Nannup, Lavender farm, Heather, notre hôte se baigne dans le réservoir avec Lily, la chienne complètement mordue de la baballe.




Eva dans les champs de lavande.



The Busselton jetty, la plus longue jetée en bois de l'hemisphere sud (1970m!)







Cape Naturaliste, tres sauvage.



Il nous a fallu attendre respectivement 30 et 26 ans pour enfin pouvoir se faire un drive'in!



Australian Life...




La plage de Yallingup, c'est comme un aqualand géant pour australiens. Ils s'amusent comme des fous dans les vagues pendant que les petits français des Alpes se font nettoyer, laver puis rincer...



Notre lit pour la nuit!



Puis coucher de soleil de depuis notre lit.



Le lendemain matin...










A la douche!







Un conseil, si jamais vous voyez des spaghettis en boite Heinz, ne les achetez pas!


















Cape Leuwin, là ou l'océan indien et le southern ocean se rencontrent.



Le plus grand arbre climbable du monde...



En chemin vers le sommet!



The tree top walk.



Dans la foret des géants.








Des black boys et un banksia.



Conspicuous Beach.


D'ici on a vu des dauphins!



A la votre!!!!!!!!!







Good’ Day !

Oui, on sait, les news sont espacées ces temps ci… Mais bizarrement, en Australie, il est moins évident de trouver des cybers qu’au fin fond de l’Indonésie! Et puis, on a tellement de choses à faire, à voir, à découvrir….

Juste avant de partir d‘Indonésie, je me suis fait une belle frayeur, et Ben aussi par la même occasion! Un beau steak bien saignant, et vlan! Une salmonellose! C’est vraiment pas du tout agréable, un mal de tête insupportable, les nerfs optiques archi douloureux à chaque mouvement d’œil, fatigue terrible… Bref, Ben a failli déclencher le plan Hors Sec, appeler l’ONU et le rapatriement sanitaire, tellement j’étais dans état pitoyable… Mais tout va bien, je suis guérie, et j’ai compris la leçon!

Le lendemain du diagnostique de la salmonellose, on partait pour de chouettes aventures en avion : Bali - Kuala Lumpur - Singapore dans la même journée, plus nuit à l’arrache dans l’aéroport de Singapore, puis re avion en soirée pour arriver en Australie à 2h du mat’!

La nuit à Singapore… Hum, que du bonheur! Une astuce pour ceux qui auraient un transit à y faire : ne sortez du terminal « Arrivées » qu’au moment ou vous pouvez rentrer au terminal « Départs ». Entre les 2 zones, c’est clochard-land! (Y’a un bon film avec T Hanks et C Zéta Jones qui s’appelle : Le Terminal, à voir)

En fait, si vous êtes dans un terminal, y’a de la moquette, des accès internet gratuits partout, des endroits calmes prévus pour se reposer et dormir…
Nous on était hors des terminaux, du coup on a passé la nuit en chien de fusil sur des fauteuils, avec toujours le stress d’avoir les sacs sous les yeux, tout crades… Enfin bon.

Une fois arrivés à l’aéroport de Perth, on avait encore de la route à faire pour rejoindre Nannup (350km de Perth). A Nannup, on avait un contact pour faire du WWOOFING (3 - 4h de travail par jour, non payé, en échange d’un lit et des repas).

Nous voilà donc à la gare ferroviaire de Perth sur le coup de 4h du matin, comme des clochards sur notre banc, emmitouflés dans la couverture « empruntée » dans l’avion. La nuit australienne… On a vu un peu de tout, notamment des gars qui on développé un système assez rigolo pour manger. Ils sont d’abord venus nous voir en nous disant : what you see, you don’t see (ce que tu vois, tu ne le vois pas). Peu de temps après, un camion qui ravitaille le shop de la gare arrive, le livreur décharge ses cartons et les emmène dans le hangar, en laissant son haillon ouvert… Et pendant ce temps, nos 3 lascars font le tour et piquent 2 -3 cartons. Pas plus, juste ce qui leur faut…

Au lever du soleil, les gens commencent à arriver, et un garçon d’environ 18 ans vient nous voir et nous baragouine quelque chose en anglaustralien. Hein??????????? Kékidit le monsieur? On le fait répéter une première fois, une deuxième… Ah, il parle de cigarettes! On lui en offre une, mais on fini par comprendre qu’en fait, il veut qu’on lui en achète parce qu’il parait (est?) trop jeune, et qu’il n’as pas ses papiers sur lui. Ben, serviable, part une première fois dans le magasin, tente de re prononcer la marque de cigarettes, n’arrive pas à se faire comprendre, revient voir le jeune qui est resté avec moi, reprend le nom (des windfields en fait) et repart vaillamment et victorieusement chercher le paquet.

Il faut imaginer le truc en fait : en arrivant, on a complètement halluciné! L’anglais et l’Australien, c’est 2 langues différentes! Ils ont des mots bien a eux, les raccourcissent au maximum, et ont un accent incroyable! Par exemple, la phrase de politesse, quand vous rencontrez quelqu’un c’est : hi, how are you going? Sauf que ca donne un truc du genre : Hy-ô-re-u-gong? Prononcez aussi vite que vous pouvez, en avalant le plus de syllabes possibles!

Bref, après 5h d’attente à la gare, 3h de bus, quelques heures d’attente, 1h30 de voiture avec notre hôte de wwoofing, nous voilà (enfin!!!) arrivés à Lavender Farm, notre destination. On n’a pas dormi depuis… allez 48h.

C’est magnifique, immense, super calme… et complètement paumé, in the middle of nowhere!

Après une nuit de sommeil bien mérité dans une caravane, réveil à 7h30 pour aller gagner nos repas! C’est pas bien dur : suffit de couper la lavande en bouquet pendant environ 2h, d’aller faire la pause breakfast, et ensuite de pendre les bouquets pour qu’ils sèchent. L’après midi est libre, sauf qu’il n’y a strictement rien à faire autour quand vous êtes à pied! On a rencontré nos premiers kangourous, des gros peureux! Ils partent en sautillant dès qu’on est à moins de 100 mètres d’eux! Mais c’est quand même super d’en voir. La grosse surprise de la semaine, c’est les perroquets! Y’en a plein en Australie, c’est génial!

On a passé 5 jours là bas, seuls avec Heather, notre hôte, vraiment pas bavarde, on se sentaient presque mal. Heureusement, son mari est arrivé le 3ème jour et nous a emmenés faire un tour en 4x4. On a pu voir des emus (petites autruches) quelques variétés d’arbres et on a eu un petit cours super intéressant sur la faune et flore locale.

On est ensuite partis direction Busselton, ou on a enfin pu louer une voiture. Et la, c’était parti pour l’aventure! Bon, au début, on faisait pas les fiers (en fait surtout Ben, mais c’est simplement parce que moi je n’ai pas conduit) Changement de coté de route, de volant, de ronds points, de manettes d’essuies glace et de clignotants…(d’ailleurs, plusieurs fois, les essuies glace se sont mis en route à la place des clignos!) Heureusement, on a une automatique, ca fait un truc en moins à gérer! Mais Ben est devenu un as du volant, et on commence même à se demander comment vous faîtes, vous qui êtes « sous nos pieds, de l’autre côté de la Terre » pour conduire à droite!

Les australiens sont vraiment sympas et serviables, toujours avec le sourire. Et l’Australie… C’est vraiment très beau, immense, ENORME quoi! Et c’est super propre! Pas un papier, pas un mégot par terre, rien du tout. Et des toilettes publiques de partout, même sur les plages les plus désertes… Le seul truc, c’est qu’il y vraiment beaucoup de mouches, mais vraiment, vraiment, beaucoup beaucoup de mouches!

On est donc partis en direction du sud, pour se faire la cote. On a commencé par la plus longue jetée de l’hémisphère sud, qui fait 1970 mètres de long, soit 4kms aller - retour. Et évidemment, au bout on a rencontré… des françaises!

On s’est baladé sur des plages magnifiques, avec des vagues de 3 mètres qui déferlent violement sur le bord, avant de se faire un drive - in! Oui oui, un ciné en plein air! C’est vraiment trop drôle, il suffit de se garer, de se brancher sur le canal radio, et de regarder Wall -E (super ce dessin animé, vraiment à voir) en mangeant un fish and chips ou un bon vieux cheese burger! Les australiens, eux, sont sur des chaises de camping, enroulés dans des couvertures, ou carrément allongés dans leur pick-up, c’est juste énorme!

Le lendemain, on a repris la route des plages, et le temps d’une baignade Eva s’est littéralement fait washer dans les vagues, shampoing et gommage au sable en prime! Ben, y est allé, mais est ressorti aussitôt…Pas folle la guêpe! Pourtant, ici, c’est le sport national. Des gamins de 5 ans apprenaient comment se comporter dans les vagues avec leurs parents, et dans l’eau, tout les locaux s’amusaient dans les vagues!

Après toutes ces émotions, on a posé le campement dans la voiture, carrément en face de la plage, pour profiter des vagues au lever du soleil, et ca valait le coup! Au passage, on a fait rire un couple de surfers, qui nous regardaient faire des tests d’installation du lit dans le coffre. Du coup, ils nous ont donné une carte en nous indiquant un endroit appelé Conto Spring, completement stunning!!!

Les jours suivants, on a continué à écumer les spots, avec des plages aussi sauvages et grandioses les unes que les autres, trouvant à chaque fois des endroits de fous pour s’en mettre plein les yeux et la carte mémoire de l’appareil photo!

Un truc génial en Australie, c’est qu’il y a pleins de sites prévus pour camper. L’astuce est très simple : il suffit d’aller dans le visitor center le plus proche, de récupérer les cartes gratuites présentes sur les brochures du coin, et la plupart du temps, les « free » camping ground sont indiqués. En fait, c’est pas vraiment gratuit. Il y a une petite hutte, où le gardien est juste dessiné sur une pancarte, en vous demandant de vous enregistrer en mettant la somme correspondante dans une enveloppe. Ou alors, une autre pancarte indique que les rangers passeront « later » pour récupérer la taxe. Malheureusement, nous ne les avons pas encore rencontrés… En plus, il y a des toujours de BBQ avec des plaques, et du bois exprès! C’est cool l’Australie!

On est en route vers le sud est. Petit stop à Pemberton, où se trouve le plus haut arbre grimpable du monde. C’est quelque chose de complètement fou! En plein milieu de la foret, il y a un arbre, avec des pieux métalliques plantés en spirale autour de lui! 68 mètres de hauteur, un seul stop sur une petite esplanade à mi chemin. Sauf que, voila : aucune sécurité! Rien du tout, à part un panneau qui dit qu’il ne faut pas être à plus de 6 en même temps sur « l’échelle » Un vague grillage latéral, rien en dessous, rien au dessus, et en avant! Pas de baudrier, de longe, de matelas en dessous, niet! Si tu glisses, t’es mort! Nous voila en train de grimper 68 mètres de dénivelé, Eva a les jambes qui tremblent, mais ca y est, on est au sommet, et les gens en bas sont tout petits! C’est une expérience unique! La descente est sympa, il faut obligatoirement regarder en bas pour voir ou tu poses le pied, et bien assurer tes mains…

Le lendemain, on est resté dans les arbres, avec une ballade sur des ponts de singes en acier à 40 mètres de haut, mais après notre escalade de la veille, ca n’a rien de très excitant… Par contre, nous sommes dans la vallée des géants, ou les troncs d’arbres sont… géants! L’arbre le plus remarquable fait 16 mètres de circonférence!!!

Plus tard, en suivant une route en terre complètement pourrie sur 20 kms, on est arrivé sur une plage totalement déserte, magnifique mais infestée de taons. On est monté sur une colline d’où on surplombe la mer, et là… le rêve rejoint la réalité! Ben, concentré sur les vagues, a localisé 3 dauphins, surfant sur les vagues et sautant au dessus de la mer turquoise! Le rêve…

Par contre, personne ne nous avait prévenu que les nuits australiennes sont froides dans le sud ouest! Nos petits duvets sont un peu limite, et nous décidons de nous offrir une nuit (finalement ce sera 2) à l’hôtel, dans le petit village de Denmark.
Après une rapide inspection du coté des ladies, Eva découvre une baignoire! (Ca fait 5 jours qu’on ne s’est pas réellement douchés, et 2 mois et demi qu’on n’a pas pris de bain!)
Eva ouvre la voie, et Ben la rejoint discrètement, accompagné d’une bouteille de vin australien. Une heure et demie dans le bain, ca fait vraiment du bien!!!

Demain, la route est longue, il nous faut rouler en direction de Perth pour rendre la voiture et partir vers de nouvelles aventures australiennes!

On a loué un van 4x4, pour les curieux, notre route continue, de Perth en remontant le long de la cote ouest australienne, direction Exmouth…

Ps : la réponse à la question du mois dernier : le permis indonésien se passe comme ca : quand l’âge de 16 ans est atteint, on emprunte la voiture de papa ou d un copain, on s’entraine, et quand on a 18 ans, on va voir les flics et on leur dit, ca y est je sais conduire! Suite à ca, vous passez un test avec 10 questions, 2 minutes après, correction (même si on a tout faux c‘est pas grave, l‘examinateur corrige pour vous), puis une semaine de test ou vous êtes seul sur la route, et si vous n’avez pas eu d’accident, vous revenez, donnez 50 euros au gentil monsieur, qui en échange vous délivre votre petit papier rose. Et voila!

dimanche 4 janvier 2009

Enfin la plage!





Les potes de Padangbai: Putu



Tayak



Komang et Tangkas



Gili Meno vue de Gili Trawangan.



La plage de Gili Tranwangan, à 20m de notre chambre!



Breafast time.







Snorkelling au coucher du soleil.



Le Rinjani.







Les tortues sont nos amies!!!



Tahiti douche!



Gecko included!




Mr Gecko.



Inondation pour la nouvelle année...



Matt, Denis et Ben.



BONNE ANNEE!!!!!





On ne pouvait pas commencer ce post sans vous souhaiter :

Joyeux Noel et bonne Année !!!

La langueur indonésienne (et la connexion vraiment pas terrible sur les îles) nous on fait tarder à donner des niouzes fraiches, mais voila de quoi vous rassasier!

Pendant que j’ écris, Ben fait la grasse mat, et moi je meurs de chaud sur la terrasse, je ne vais pas tarder à aller faire trempette, dans une mer comme en voit sur les cartes postales!

Pour vous soulager tous de la grande question qui vous tenaille, il fait excessivement beau et chaud! Le soleil nous a rejoint 4 jours après notre arrivée à Bali et ne nous a plus quitté.

Le dernier post du blog était posté depuis l’Utopia, un des petits resto sympa qu’on connait, et la, surprise! On est tombé pile poil sur Umar, un Javanais avec qui on avait passé 10 jours lors de notre premier séjour. Il travaille la maintenant.

Bon, à Kuta, la grosse ville de bali, on n’a pas fait grand-chose, à part alourdir nos sacs de quelques kilos de fringues. Et aussi une belle balade sur la presque’ile de Bukit à Bindging, un spot bien connu des surfeurs. Les vagues n’étaient pas au rendez vous, et à la place, on s’est fait une super session massage!

Il faut dire qu’on est à l’époque où les vents tournent et ramènent un tas de déchets en tous genre sur la plage. En plus de ca, il y avait un espèce de poison dans l’eau et les poissons morts s’étendaient par kg sur la plage… Du coup, pas de baignade, pas de surf et pas de poissons dans nos assiettes…


On a ensuite pris la route pour Padang Bai, un des spots préférés d’Eva. En fait à part se baigner et snorkeler la journée, y’a rien à faire. C’est le soir que ca s’anime, lorsque les quelques bars jouent à qui mettra la musique le plus fort! Nous, on a le notre, le Kinky Bar.
Le meilleur en fait, c’est quand on est arrivé dans notre quartier (en vrai y’en a que 2 : le coté du port, et le coté de la plage) Pendant qu’on marchait en direction de notre hôtel, 2 ou 3 de nos potes qui étaient dans le coin nous appelaient et venaient nous serrer la main, et ca fait tellement plaisir!

Une fois installés, direction le Kinky donc, ou tous les amis qu’on s’est fait on débarqués un par un, pour notre grand plaisir et pour eux une bonne surprise! On a passé quelques bonnes soirées avec eux. Chaque semaine ils font un concert live, et c’est chaque fois une super soirée en perspective!

La vie en France semble tellement loin…Ici surtout, mais aussi en Thaïlande (mince, c’est un mot interdit) et en Malaisie, la vie est détendue, simple, facile…Les gens vous font des sourires, vous abordent comme ca dans la rue et engagent la conversation. Alors, bien sur, c’est souvent dans le but de vous vendre quelque chose, mais ca débouche aussi sur autre chose, et vous pouvez passer des heures à parler de tout et de rien.

Imaginez, ici, les banalités d’usage commencent directement par : nationalité, nom, âge, adresse, statut matrimonial et nombre d’enfants!

Etre mariés en Asie est très important si vous habitez avec votre chéri( e ) et indispensable si vous voulez des enfants. La plupart nous croient en honey moon, et à force on fini par se demander si on ne devrait pas mentir, pour éviter le sempiternel : you know, in France, it is not so important to be married…

Et en Indo, si vous marchez trop rapidement, vous entendrez surement : why are you so speed? / Why do you look so busy?

Mais revenons à nos biquettes (pas vu de moutons par ici)
Après quelques jours à Padang, direction Gili trawagan, ile de corail magnifique, avec une mer d’un bleu absolument incroyable!

Mais Gili se mérite. Après avoir refait le monde jusqu’à tard dans la nuit, réveil à 7h, pour être à 8h30 devant l’office qui nous a fourni les tickets du ferry. Malheureusement, on connait le truc, le ferry ne quitte pas le port avant 10h, mais être à l’heure permet d’avoir une place pour s’assoir! C’est parti pour 4h de navigation dans un vieux machin dont la retraite ne sonnera que quand il aura coulé (ou presque!) Et on ne vous parle même pas de la pollution qui s’en dégage et qu’on respire. Ensuite 2h de trajet sur l’ile de Lombock, à travers une route pittoresque et zigzagante entre les virages et les singes. Puis, 1h d’attente avant d’embarquer finalement sur un petit bateau pour rejoindre Gili. La mer n’était pas vraiment calme, et Eva pas vraiment dans son assiette! Ouf, on est arrivés!

Depuis, c’est farniente, bouquinage et douches pour se rafraichir. Et bien sur, baignade! C’est tellement bon de pouvoir se baigner dans une eau limpide aux couleurs d’azur (j’en deviendrais presque poète…)
Nos copines les tortues sont au rendez vous, et presque chaque jour, on passe un bon moment, comme des gosses, à nager avec elles, à peine à 10 cm d’elles. Que du bonheur!

Un petit coup de nostalgie quand même le jour de Noël… C’est pour chacun de nous 2 la première fois qu’on ne le fête pas en famille, et nos estomacs ont eu une pensée affectueuse pour tout les fois gras, saumons, pain, beurre, buches et autres merveilles que l’on se ne mettra pas sous la dent!

On a du passer pour des Italiens le soir du 24. On s’est chacun offert une pizza (Ben a même attribué une étoile au pizzaïolo) avec plein d’extra : cheese, feta, capres, tomates séchées…. Et un pichet de rhum, vodka, arack (alcool de riz local) et grenadine, qui nous a hors d’état de nuire pour la soirée!

Mais je crois que le plus dur a été de réaliser, lors de notre baignade matinale, qu’on était le 24 décembre. C’est franchement perturbant d’être en maillot dans une eau chaude, alors qu’on a toujours connu Noël avec le sapin, le froid et surtout la neige! (c’est fou comme le mot « dur » peut avoir différentes significations, hein?)

J’ai oublié de vous décrire l’ile : elle fait environ 7km2, toute bordée de sable fin. Au nord quelques hôtels pour les riches, pas trop de constructions, c’est un coin bien tranquille. De l’autre coté, le « village » en fait une succession d’hôtels petit budget, de bars et de restaurants. Le top, c’est qu’aucun engin à moteur n’est autorisé sur l’ile. Les transports ici se font en cimodo, espèce de carriole avec un toit attelée à un poney. Et il n’y a pas de chiens, que des chats.
Les chats d’ici ont des queues bizarres : coupées, cassées, en tire bouchon (non, c’est pas une blague) Certaines sources nous on dit que c’était génétique, mais d’autres nous ont rapporté qu’apparemment un chat a qui on cassé ou coupé la queue est moins sauvage et agressif, et qu’il reste plus près de chez lui. A la longue, peut être que c’est devenu génétique?

A oui, y’a les geckos aussi! Un gecko, c’est une espèce de gros lézard qui chante « ggéééékkkoooo ggéééékkkooo » Nous on a notre personnal gecko included avec la chambre. Ben est devenu très copain avec. En fait il l’aime tellement qu’il l’a pris en photo. Mais Poto Gecko (c’est son petit nom) n’a pas aimé le flash et a chanté bizarrement pendant 2 jours, et Ben était très inquiet pour lui. Mais rassurez vous, il va mieux maintenant. En temps normal, un gecko fait 2 vocalises (un espèce de « r » roulé) et entre 2 et 5 chants. Ben a étudié leur langage, et peut maintenant annoncer la pluie en direct. Faut avouer qu’il ne s’est pas trompé hier soir!

(A ce stade de la rédaction, Ben pense que tout le monde va rire de son amitié avec le gecko. Il a donc décidé qu’il fallait que je dévoile mon petit secret…)

Oui, j’avoue, Mesdames et Messieurs les jurés, je nage a contre courant, pour que mon popotin soit ferme et musclé!

Voila, aujourd’hui, il pleut, et j’en profite pour enfin vous raconter nos dernières aventures, bercée par le bêlement pleurnichard et persistant de la biquette qui vit en face de notre jardin.

On s’est d’ailleurs pris une douche à l’eau de pluie sous une gouttière du jardin, ca fait du bien de l’eau claire! Parce qu’à Gili, la douche est à moitié coupée à l’eau de mer, étant donné qu’il n’y a pas beaucoup d’eau douce sur l’ile…

On prend aussi quelques cours d’anglais avec nos voisins, d’authentiques Britishs. Essayez de prononcer « author » et « wizzard » avec votre meilleur accent anglais, vous serez loin du compte!

Gili Trawagan nous a pris en otage, et finalement on y a passé 2 semaines et le nouvel an. Sur la fin on s’est pris quelques bonnes rincées, au point que la rue principale de l’ile était inondée!

Pour le nouvel an, on est parti en pataugeant avec Matt, notre voisin British, et Denis, un Français du même hôtel que nous. Après une bonne petite bouffe arrosée d’un vin blanc local pas vraiment génial du tout, on s’est retrouvé au sud de l’ile où le décompte - 10 minutes venait de commencer.

Champagne gratuit à volonté, feu d’artifice et un monde pas possible pour entamer 2009! On a ensuite écumé les bars, dansé, d’abord sur une piste de danse, puis sur le comptoir d’un pub irlandais! Sur notre route, des américains qui roulaient leurs cigarettes avec la monnaie locale, des anglais, arrivés le soir même qui prévoyaient de finir leur nuit sur plage avant de repartir le lendemain matin, bref, un tas de monde, et « bonne année » traduit en plein de langues différentes. Un nouvel an dont on se souviendra, les pieds dans l’eau, en robe, short et maillot de bain… Magique!

Mais toutes les bonnes choses ont une fin… Nous voila de retour à Bali, et dans 2 jours, on décolle pour l’Australie…

Ps: Question du mois : qui sera le premier à trouver comment se passe le permis de conduire en Indonésie? N’hésitez pas à proposer des réponses farfelues, c’est comme ca que vous vous rapprocherez de la bonne réponse! (On précise quand même que ce n’est peut être pas la version officielle, c’est juste ce qu’on nous a raconté) On attend vos réponses, ou même juste de vos nouvelles sur la section commentaires!